vendredi, décembre 25, 2009
samedi, décembre 12, 2009
séjour Namibie-retour en France
Depuis les dernières nouvelles, envoyées le 21 novembre de Namibie, vous avez perdu ma trace. Comme le disait Philippe, je devais tellement me plaire là-bas que je n'ai pas pris le temps de donner des nouvelles. Il est vrai que si ce séjour m'a plu ce n'était pas du tourisme. Le tourisme n'est pas interdit - au contraire - mais dans un pays où il y a urgence à agir, j'ai une mission dans le développement durable.
En quoi consiste la mission?
Voici quelques repères :
La Namibie est un pays indépendant depuis 1990. Avant cette date, ce pays était occupé par l'Afrique du Sud et vivait sous l'apartheid- comme l'Afrique du Sud.
Pendant cette époque, 10 % de la population blanche possédait tout et la majorité des terres de production. 90 % de la population noire n'avait rien. Les produits alimentaires comme le pain étaient rationnés auprès de cette population.
Après 30 ans de résistance du mouvement SWAPO qui combattait pour l'indépendance depuis l'Angola voisin, il y eu des négociations qui en 1990 aboutirent à l'indépendance de la Namibie sous l'égide de Martii Ahtisaari (ancien Président finlandais et prix nobel de la paix à 2008). Depuis son indépendance, la Namibie vit sous l'influence de la tradition Mandela de la non-violence et la réconciliation entre blancs et noirs bénéficie d'une paix durable. Ses infrastructures sont comparables à celles des pays occidentaux mais l'inégalité héritée de l'apartheid persiste. La Namibie est le premier pays au monde où il y a plus de disparités entre les riches et les pauvres (un cadre namibien touche environ 2500 US dollars face à un ouvrier moyen touchant 50 US dollars).
Le pays a un sous sol riche en pierres précieuses - principarement le diamant - et gisement important d'uranium. Il reste très dépendant de ces marchés, important 90% des produits alimentaires consommés. Cette situation économique renforce les inégalités sociales entre une minorité qualifiée jouissant des avantages d'une économie moderne et la grande majorité non qualifiée qui cherche difficilement à s'adapter dans un pays où les prix élevés privilégient une certaine élite. Avec une classe moyenne très peu representée, le fossé entre riches et pauvres se creuse. Contrairement aux pays en voie de développement où existent des marchés accessibles aux pauvres - marchés parallèles informels, il n'existe quasiment aucune passerelle vers l'économie effective et aucune perspective d'évolution pour les pauvres. Les prix de services sont les mêmes pour toutes les classes de population.
Depuis 2004, notre expérience dans le développement durable en Afrique, au Sénégal et au Malawi s'est déroulée dans des contextes politiques et sociaux troublés par la corruption et la mauvaise volonté des dirigeants. Les difficultés de la situation namibienne héritées de l'apartheid n'entameront jamais notre volonté de relever les défis du développement de son économie et l'amélioration de l'économie pour tous.
C'est dans ce sens que l'Etat namibien a mené sa réforme en rachetant les terres en possession d'une minorité à l'époque de l'apartheid et en les distribuant à la majorité qui n'avait pas accès à la propriété. Contrairement à l'expérience du Zimbabwe où l'expropriation forcée a ruiné l'économie du " grenier d'Afrique", la politique juste et raisonnée de la redistribution des terres namibienne a étouffé toutes représailles.
Bien que peu médiatisé, la Namibie reste un pays-modèle . Le rôle d'un Etat volontaire et très impliqué dans la vie économique des namibiens est primordial . Mais les 19 ans d'expérience démocratique et de liberté restent une courte durée à l'échelle de l'histoire d'un pays qui de surcroît a connu l'apartheid. Et si l'Etat distribue les terres à la population qui n'en avait pas, il ne peut pas tout faire. De plus, le manque de qualification de la main d'oeuvre et la dépendance au grand frère l'Afrique du Sud, fournisseur quasi exclusif et possessif, dictant la conduite de l'économie du pays en imposant son monopole rend difficile la logistique de notre entreprise.
samedi, novembre 21, 2009
toujours pas de nouvelles....
on se demande si la Namibie es si belle qu'Ephrem en oublie ses amis, bien sur je plaisante, il nous manque un peu, mais on travaille aussi de notre cote, les documents de déclaration de l'association Dephi'monde, sont envoyés en Préfecture de Lille, et les articles vont bientôt reprendre, suite à une panne d'ordinateur, il était impossible de rédiger quoi que ce soit.
Promis à bientôt, et n'oublions pas,
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.......
vendredi, octobre 30, 2009
Nouvelles de Namibie
mardi, octobre 20, 2009
l'Union Africaine
Territoires
par RFI
Article publié le 29/12/2008 Dernière mise à jour le 29/12/2008 à 16:29 TU
Jusqu'à nouvel ordre, la Guinée n'est plus admise à participer aux activités de l'Union africaine (UA). Ainsi en a décidé, lundi matin à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'organisation. Cette décision fait suite au coup d'Etat, mardi dernier, du capitaine Moussa Dadis Camara. Le CPS invoque l'article 30 des statuts de l'UA, en vertu duquel les gouvernements qui accèdent au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels seront suspendus de l'Union. L'UA attend désormais un retour à l'ordre constitutionnel dans un délai maximum de six mois. Près d'une semaine après le coup d'Etat, au lendemain du décès du président Lansana Conté, la junte militaire prend ses quartiers et se met au travail. Le président autoproclamé Moussa Dadis Camara consulte à tout va.
vendredi, octobre 16, 2009
Faim dans le monde : Journée internationale pour 1,02 milliards d’affamés
jeudi, octobre 15, 2009
Obama et le Kénya
mercredi, octobre 14, 2009
des éoliennes en Ethiopie
samedi, octobre 10, 2009
La Grande Muraille Verte
mardi, octobre 06, 2009
l'Eau et l'Afrique, l'ENJEU
Pays qui devraient subir des pénuries d’eau ou des stress hydriques d’ici à 2025
Catastrophes liées à l’eau Au cours de ces trente dernières années,
les sécheresses et les inondations ont été à la fois plus fréquentes et plus sévères. Le continent africain a été touché par près d’un tiers des catastrophes naturelles liées à l’eau qui se sont produites dans le monde. 135 millions de personnes ont été affectées par ces catastrophes, 80% d’entre elles ont souffert de la sécheresse. En 2000, de grandes inondations ont frappé le Sud de l’Afrique: 850 000 personnes se sont retrouvées sans abri et près d’un millier de personnes ont trouvé la mort. Evolution du climat et des ressources en eau e continent africain est le plus vulnérable au changement climatique. Les eaux de ruissellement et les ressources en eau devraient baisser dans les régions septentrionales et méridionales du continent; les inondations et les sécheresses seront plus fréquentes. Par voie de conséquence, 25 pays africains devraient subir des pénuries d’eau ou des stress hydriques au cours des 20 à 30 prochaines années, comme indiqué sur la carte.
Approvisionnement en eau et assainissement
Approvisionnement en eau Avec seulement 64% de la population bénéficiant d’un accès à un service d’approvisionnement en eau potable, l’Afrique est proportionnellement la région la moins bien desservie de la planète. La situation est particulièrement mauvaise dans les zones rurales, où seulement 50% de la population est connectée, contre 86% dans les zones urbaines. Mais ces statistiques baissent encore si l’on considère la proportion de la population disposant d'eau courante dans l’habitation ou dans la cour; seule la moitié des citadins rentre sous cette catégorie. 27% de la population mondiale qui n’a pas accès à un service d’approvisionnement approprié vit sur le continent africain.
Une répartition inéquitable des ressources
Seulement 9% des ressources mondiales en eau douce se trouvent en Afrique. Elles ne sont pas équitablement réparties sur le continent africain, l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale bénéficiant de précipitations nettement plus importantes que le Maghreb, la Corne de l’Afrique et le Sud de l’Afrique.
Les grands barrages et leurs impacts
Quelques-uns des plus grands barrages du monde se trouvent en Afrique. Le continent comprend plus de 1 200 barrages, dont plus de 60% se situent en Afrique du Sud (539) et au Zimbabwe (213). Plus de 50% de ces barrages ont été construits pour faciliter l’irrigation, et seulement 6% pour produire de l’électricité. En dehors de l’Afrique de l’Ouest, seuls 20% des ménages ont l’électricité. Les grands barrages ont plusieurs effets négatifs, notamment le déplacement des populations, l’augmentation de l’érosion et des terrains submergés, la perte de terres, la perte de revenu liée aux pêches en aval, etc. Le développement des installations micro-hydrauliques est aujourd’hui considéré comme une gestion plus durable des ressources en eau.
Inondations au Niger
7 morts et plus de 57.000 sinistrés dans des inondations au Niger
Au moins sept personnes sont mortes et plus de 57.000 autres sont sinistrées au Niger à la suite de fortes pluies tombées depuis juillet, a-t-on appris mardi de source officielle. “Au 20 septembre, 7 personnes sont mortes et 57.117 sont sinistrées dans tout le pays”, a précisé Hamani Harouna, responsable du Système d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP, gouvernemental). Fin août, les médias publics nigériens avaient fait état d’une dizaine de morts, soit dans l’effondrement de leurs maisons soit dans des accidents provoqués par la pluie. Selon M. Harouna, le bilan de sept morts de mardi tient uniquement compte des décès directement liés aux inondations.Plus de 3.233 maisons se sont effondrées ou ont été inondées, tandis que les pluies ont détruit 985 champs et un nombre important de greniers à céréales et de rizières, précise le responsable du SAP. Fait inhabituel, le nord du pays, plus habitué à la sécheresse sahélienne, a également été touché par les inondations qui y ont provoqué d’importants dégâts matériels.
Les régions riveraines du fleuve Niger, celles de Maradi et Zinder (centre-sud) et Diffa (sud-est) sont les plus touchées, et les autorités locales craignent l’apparition de certaines maladies, notamment le choléra, en raison des eaux stagnantes. Le gouvernement et ses partenaires étrangers ont organisé les secours en envoyant des vivres, des couvertures, des moustiquaires et des médicaments dans les zones affectées.
Tout en relevant une baisse de la pluviométrie depuis quelques semaines, M. Harouna estime que “tout peut encore arriver”. Selon lui, les inondations sont favorisées par la dégradation de l’environnement, notamment la destruction du couvert végétal qui n’arrive plus à retenir les eaux de ruissellement.
En 2005, plus de 3 millions de Nigériens, à majorité des enfants, avaient été touchés par la famine en raison de la sécheresse et des criquets pèlerins qui avaient fortement réduit les récoltes de céréales. En temps ordinaire, le pays reçoit seulement 100 à 300 mm de pluie par an. (belga)
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lundi, octobre 05, 2009
la famine en Afrique de l'est
Une grave sécheresse frappe plus de 23 millions de personnes dans sept pays d'Afrique de l'Est, dont le Kenya, l'Ethiopie, la Somalie et l'Ouganda.
Au Kenya, 3,8 millions d'habitants ont besoin d'une aide d'urgence
En Ethiopie, 13,7 millions de personnes risquent la famine,
3,8 millions de personnes affectées en Somalie,
dimanche, octobre 04, 2009
le fleuve ZAMBEZE
le fleuve NIGER
Le delta central du Niger est arrosé par le Bani.
Le Niger moyen bénéficie de l'apport des affluents Gorouol, Dargol, Sirba, Tapoa, Goroubi, Diamangou, Mékrou, Alibori et Sota. L'Azawagh est un affluent fossile.
Le Niger inférieur a pour affluents principaux le Sokoto, le Kaduna et la Bénoué.
La richesse biologique de la région est importante, aussi bien au niveau de la flore que de la faune. On y recense 130 espèces de poissons et environ 350 espèces d'oiseaux, soit sédentaires, soit des migrateurs interafricain ou paléarctique comme la sarcelle d'été, le canard pilet ou encore le canard souchet.
Le delta intérieur du Niger est la principale zone de pêche du Mali, représentant 80 à 90 % de la production nationale.
samedi, octobre 03, 2009
**QUELQUES CHIFFRES.....
POPULATION
Une population croissante
L’Afrique compte 840 millions d’habitants (Afrique subsaharienne 680 millions; Afrique du Nord 160 millions).
D’ici à 2025, la population de l’Afrique subsaharienne atteindra 1,1 milliard, et ce, malgré le décès de plus de 5 500 personnes atteintes du sida par jour.
ESPERANCE DE VIE
Des vies écourtées
L’espérance de vie en Afrique est de 46 ans; au Canada, elle est de 80 ans.
Dans neuf pays d’Afrique, l’espérance de vie est de moins de 40 ans.
ENFANCE
Une situation qui s’améliore
En 1990, 25 % des enfants africains furent exclus de la première année; en 2003, le taux était de moins de 10 %.
Les inscriptions aux premières années d’école secondaire ont passé de 28 % en 1991 à 46 % en 2003.
Bien que le taux d’alphabétisme va croissant depuis quelques décennies, environ 40 % des Africains de 15 ans et plus et 50 % des femmes de 25 ans et plus sont analphabètes.
LES VILLES
Urbanisation galopante
Le continent africain connaît la croissance urbaine la plus rapide au monde. D’ici à 2030, la moitié de sa population vivra et travaillera en milieu urbain.
72 % de la population urbaine d’Afrique vit dans des bidonvilles.
Seul 7,5 % de la population des villes vit dans des demeures qui sont reliées à un réseau d’égouts.
FAMINE
Une population affamée
Près de 34 % de la population africaine souffre de carence alimentaire grave, soit presque deux fois plus que pour le reste des pays en développement.
Les femmes africaines produisent plus de 2/3 des produits agricoles et jouent un rôle actif dans le commerce et la transformation.
EAU
Une gorgée à la fois
Seulement 58 % de la population africaine a accès à de l’eau potable.
Plus de 85 % de la population de l’Afrique du Nord a accès à des sources d’eau améliorées.
V.I.H.
Un bilan saisissant
C’est en Afrique subsaharienne que l’on retrouve les 2/3 des nouveaux cas de VIH et les 3/4 des décès qui y sont liés.
Vingt-huit millions de personnes – chiffre de peu inférieur à celui de la population du Canada – sont aujourd’hui infectées par le virus.
Certains pays de l’Afrique, notamment ceux de l’est et de l’ouest, enregistrent un ralentissement de la propagation du VIH/sida depuis quelques années.
PALUDISME
Le fardeau de la maladie
On dénombre en Afrique subsaharienne 90 % des 300 à 500 millions de cas cliniques de paludisme par année dans le monde.
On estime qu’en Afrique, un enfant meurt du paludisme toutes les 30 secondes.
L’utilisation d’une moustiquaire imprégnée peut réduire de 95 % les piqûres de moustiques et entraîne une baisse de jusqu’à 60 % de la mortalité infantile.
DEMOCRATIE
Vers la stabilité
En 1973, il n’y avait que trois pays africains où l’on tenait des élections multipartites. En 2005, il y en a 40.
En 1998, 14 pays étaient en situation de conflits armés; en 2004, on n’en compte que six.
Malgré cette amélioration, il y a près de 13 millions de personnes déplacées et 3,5 millions de réfugiés en Afrique.
DETTE
Un obstacle au développement
32 des 38 pays pauvreINTERNET
Le progrès à petit pas
On compte plus d’internautes à New York que sur le continent africain tout entier.
L’accès local à Internet est maintenant disponible dans toutes les capitales du continent.s les plus endettés du monde se trouvent en Afrique.
Depuis quelques années, 0,50 $ de chaque dollar américain distribué en aide est retourné aux pays nantis en guise de remboursement de la dette.
TELEPHONE
Un bond en avant
L’Afrique subsaharienne compte 15 lignes téléphoniques principales pour chaque tranche de 1 000 personnes; au Canada, on en compte 676.
Le marché africain des télécommunications mobiles connaît l’expansion la plus rapide du monde; sept téléphones sur dix en Afrique sont des téléphones mobiles.
En 2000, le nombre de téléphones mobiles distribués surpassait le nombre de lignes fixes installées au cours du siècle dernier.
INTERNET
Le progrès à petit pas
On compte plus d’internautes à New York que sur le continent africain tout entier.
L’accès local à Internet est maintenant disponible dans toutes les capitales du continent.
vendredi, octobre 02, 2009
I L'AFRIQUE DU NORD
L’Afrique du Nord est la région du continent africain située au nord du désert du Sahara. En berbère tamzgha.
L'Afrique du Nord est parfois appelée « Afrique blanche », du fait de la pigmentation claire propre à sa population. Ce terme s'oppose à celui d’« Afrique noire », désignant l'Afrique subsaharienne. Friedrich Hegel l'appelait également « Afrique Européenne »[1] alors qu'Elisée Reclus voyait dans le nord de l'Afrique un appendice de l'arc latin[2].
Pays et territoires actuels d'Afrique du Nord :
l'Algérie
l'Égypte
la Libye
le Maroc
la Mauritanie
le Sahara Occidental
la Tunisie.
lien vers wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_du_Nord
l'Algerie
L’Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des États arabes pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a intégré l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969. En février 1989, l'Algérie a pris part, avec les autres États maghrébins, à la création de l'organisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
La Constitution algérienne définit « l'islam, l’arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, méditerranéen et africain »
Geographie : L’Algérie est de par sa superficie, le plus grand pays du pourtour méditerranéen et le second au niveau africain, après le Soudan. Dans sa partie sud, il comprend une part notable du Sahara.
Au nord, l'Atlas tellien forme avec l’Atlas saharien, plus au sud, deux ensembles de relief parallèles se rapprochant en allant vers l’est, et entre lesquels s'intercalent de vastes plaines et hauts plateaux. Les deux Atlas tendent à se confondre dans l'est de l'Algérie. Vers l'intérieur de l'est algérien. les vastes chaines montagneuses des (Aurès)( Batna, Khenchela, Oum-El-Bouaghi, Aïn M'lila, Souk-Ahras, Guelma, Biskra, etc.) et de la Nememcha (Tebessa) occupent la totalité de l'est algérien et elles sont délimitées par la fontière tunisienne. Les Aurès occupent une surface 500 000 km2. Le point culiminant est le mont Chélia 2 328 mètres d'altitude.
La bande du Tell, large de 80 km à 190 km, s'étend sur près de 1 622 km de côte méditerranéenne. Elle est formée de chaînes de montagnes (l'Ouarsenis, le Chenoua, le Djurdjura, les Babors et les Bibans, …) longeant le littoral et souvent séparées par des vallées, riches par leur flore et leur faune, abritant des cours d'eau comme la vallée du Chelif ou la vallée de la Soummam. Le mont Lalla-Khadîdja, en Kabylie où les montagnes sont recouvertes de neige en hiver, en est le point culminant et s'élève à 2 308 mètres d'altitude. Les plaines du Tell abritent avec les vallées adjacentes la grande majorité des terres fertiles du pays.
Entre les massifs de Tell et l'Atlas saharien, un grand ensemble de plaines et de hauts plateaux semi-arides sont creusés par de nombreuses étendues d'eau salée, les chotts, asséchées en fonction des saisons. Le point le plus bas d'Algérie, atteint au Chott Melrhir, descend à –40 m. L'ensemble court depuis les frontières marocaines à l'Ouest jusque dans la vallée du Hodna dont les monts relient parfois les Atlas tellien et saharien.L’Atlas saharien, relie le Haut Atlas marocain jusqu'à la frontière tunisienne en passant, d'Ouest en Est, par les massifs du Ksour, Djebel Amour, des Ouled-Naïl, des Zibans et les monts Hodna, qui rejoint la bande du Tell, et continue dans les Aurès culminant à plus de 2 300 m. Il est limité au sud par plusieurs oasis constituant ce qui est souvent appelé La porte du désert.
La partie saharienne qui couvre plus de 80 % de la superficie de l’Algérie soit environ 2 millions de km², est constitué principalement de regs, d'ergs, d'oasis et de massif montagneux.
Au nord du Sahara algérien, les grand ergs, Occidental à l'ouest, et Oriental à l'est, séparés par des plateaux rocheux telle que la région du Mzab et bordés au sud par le plateau de Tademaït, constituent d'immenses mers de sable ponctuées d'oasis donnant parfois vie à d'importantes palmerais. Au sud-ouest, s’étendent les ergs Iguidi et Chech, immensité de dunes sableuses linéaires largement espacées les unes des autres.Plus au sud, au cœur du Sahara, le massif du Hoggar, dont le point culminant est le plus haut sommet de l'Algérie avec 3 003 mètres au mont Tahat[110], est constitué de roches volcaniques formant des pics, des « aiguilles volcaniques » et de hauts plateaux désertiques. À l'est du Hoggar, le Tassili n'Ajjer, haut plateau aride perché à plus de 1 000 mètres d'altitude, dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sables, donnant parfois au relief un aspect de paysage lunaire
l'Egypte
Sa capitale est Le Caire (al-Qâhira, القاهرة), sa langue officielle est l'arabe, sa langue parlée est l'égyptien (arabe dialectal) et sa monnaie est la livre égyptienne.
Geographie : L'Égypte est un pays au climat semi-désertique d'environ un million de kilomètres carrés. En effet seule la bande fertile autour du Nil, le delta et les quelques oasis épars sont propres à l'implantation humaine. Le reste du pays est recouvert par le désert.
Désert Libyque (désert occidental) à l'ouest
Désert Arabique (désert oriental) à l'est
Le Sinaï au nord-est
Dans l'antiquité, on découpait le pays en deux parties que l'on appelle aujourd'hui la Basse-Égypte et la Haute-Égypte. Le haut et le bas ne réfèrent pas à notre vision occidentale nord-sud du monde, mais au flux du Nil. Le Nil prenant sa source dans le sud et se jetant dans la mer Méditerranée au nord, la Haute-Égypte correspond à la partie sud du pays alors que la Basse-Égypte correspond à la partie nord.
De nos jours, on parle également de Moyenne-Égypte pour désigner la région de Assiout qui se trouve au milieu du pays. Si le Nil n'avait pu donner aux Égyptiens tout ce dont ils ont besoin, l’Égypte ne se serait pas formée. En effet, c'est grâce à la fertilité du Nil que l’Égypte peut tirer profit de l'agriculture.Le Nil a aussi permis le développement de la pêche, de la chasse, et de la récolte de roseaux avec lesquels on fabriquait le papyrus ce qui a ainsi permis l'essor de l'écriture. Le Nil permet aussi de relier la basse Égypte et la haute Égypte.
Les points culminants de l'Égypte sont le mont Sainte-Catherine (2 642 m)[1] le mont Sinaï (2 285 m), son fleuve principal est le Nil dont la longueur est de 6671 km. Les principales villes d'Égypte sont :
Le Caire (+ de 20 millions d'habitants)
Alexandrie (6 millions d'habitants) ;
Port-Saïd (470 000 habitants) ;
Assouan (230 000 habitants)
La Nubie est la région qui commence au sud d'Assouan et qui continue au Soudan. Une partie de la Nubie égyptienne est aujourd'hui recouverte par les eaux du lac Nasser constituées à la suite de la construction du Haut barrage d'Assouan achevé en 1970. Dans l'antiquité, la frontière nubienne de l'Égypte était sujette à des déplacements fréquents au gré des conquêtes successives qui marquèrent la région
le Maroc
Le Maroc a pour régime politique une monarchie constitutionnelle dont le souverain actuel est Mohammed VI. Le Maroc est membre de plusieurs organisations dont l’Union du Maghreb arabe , la Francophonie, et l’Organisation de la conférence islamique. Le Maroc est le seul pays africain qui ne fait pas partie de l'Union Africaine, mais il cherche à consolider ses relations avec l'Union européenne. En 1987, le Maroc a tenté, sans succès, d'adhérer à la CEE, et s'est vu octroyer en 2008 un « statut avancé » auprès de l'UE[5]. Le 15 mai 2009, il a rejoint le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe[6].
Selon l'historien Bernard Lugan, entre autres, l'attrait des richesses provenant du commerce du Sud (Sahara) vers le Nord (l'occident) va attirer les convoitises de diverses tribus avec pour ville carrefour Marrakech (la porte du désert) qui deviendra naturellement la capitale de diverses dynasties en particulier celles venant du Sud (Almoravides, Almohades, Saadiens); c'est la raison pour laquelle, toute l'histoire du Maroc (des Idrissides aux Alaouites) fut marquée par le commerce des richesses du Sud vers le Nord. L'histoire et l'origine du Maroc furent, sont et seront marquées par le lien avec le Sahara
Geographie : Le Maroc se caractérise par une grande diversité de paysages. L'explication à cela est, à l'instar de ce que l'on peut observer en Algérie également, la présence de la chaîne de l'Atlas qui joue un rôle de barrière et de filtre climatique. Le Maroc compte deux massifs montagneux : l'Atlas, subdivisé en Moyen-Atlas au nord, Haut-Atlas au centre et Anti-Atlas au sud, et le Rif (Rif occiendental et Rif oriental), massif montagneux faisant partie du système des Cordillères Bétiques et situé face à la Méditerranée, avec un climat européen. Le point culminant du Maroc (et d'Afrique du Nord) est le Jbel Toubkal qui culmine à 4 167 m. Quant au Rif, il culmine à 2 450 m avec le Djebel Tidirhine.
Entre l'Océan Atlantique et l'Atlas, une constellation de plaines à la fertilité relativement élevée constitue ce que l'on désigne parfois sous le nom de "Maroc utile". Les plaines marocaines sont de deux types : les plaines littorales d'une part, et les plaines intérieures d'autre part. Les plaines littorales sont le Gharb (région de Kenitra), la Chaouïa (région de Casablanca), la Doukkala (El Jadida et Safi) et le Souss (hybride). Les plaines intérieures quant à elles profitent des barrières climatiques que constituent l'Atlas et le Rif (Rif oriental) et qui régulent quelque peu la pluviosité du fait de son climat européen. Ces plaines sont au nombre de trois : le Haouz (région de Marrakech), la Tadla (région de Beni Mellal) et le Saïss (région de Meknès et de Fès) se prolongeant via la trouée de Taza à travers la vallée de l'oued Inaouen.
Au sud et à l'est de la chaîne de l'Atlas, l'omniprésence du désert et la pauvreté de la terre ne permettent qu'une occupation humaine clairsemée. À l'est, la population s'organise plus volontiers autour d'oueds (cours d'eau partiellement et périodiquement asséchés) comme le Drâa et le Ziz tandis qu'au sud ou même dans l'extrême-orient marocain, les oasis sont véritablement de type sahariennes (Guelmim, Smara, Figuig…)