vendredi, décembre 25, 2009

joyeux Noël à Toutes et à Tous


samedi, décembre 12, 2009

séjour Namibie-retour en France


Lille le 12 décembre.




Je suis revenu de Namibie le mardi 27 novembre après un mois et quelques jours passés sur place.
Depuis les dernières nouvelles, envoyées le 21 novembre de Namibie, vous avez perdu ma trace. Comme le disait Philippe, je devais tellement me plaire là-bas que je n'ai pas pris le temps de donner des nouvelles. Il est vrai que si ce séjour m'a plu ce n'était pas du tourisme. Le tourisme n'est pas interdit - au contraire - mais dans un pays où il y a urgence à agir, j'ai une mission dans le développement durable.
En quoi consiste la mission?
Voici quelques repères :
La Namibie est un pays indépendant depuis 1990. Avant cette date, ce pays était occupé par l'Afrique du Sud et vivait sous l'apartheid- comme l'Afrique du Sud.
Pendant
cette époque, 10 % de la population blanche possédait tout et la majorité des terres de production. 90 % de la population noire n'avait rien. Les produits alimentaires comme le pain étaient rationnés auprès de cette population.
Après 30 ans de résistance du mouvement SWAPO qui combattait pour l'indépendance depuis l'Angola voisin, il y eu des négociations qui en 1990 aboutirent à l'indépendance de la Namibie sous l'égide de Martii Ahtisaari (ancien Président finlandais et prix nobel de la paix à 2008). Depuis son indépendance, la Namibie vit sous l'influence de la tradition Mandela de la non-violence et la réconciliation entre blancs et noirs bénéficie d'une paix durable. Ses infrastructures sont comparables à celles des pays occidentaux mais l'inégalité héritée de l'apartheid persiste. La Namibie est le premier pays au monde où il y a plus de disparités entre les riches et les pauvres (un cadre namibien touche environ 2500 US dollars face à un ouvrier moyen touchant 50 US dollars).
Le pays a un sous sol riche en pierres précieuses - principarement le diamant - et gisement important d'uranium. Il reste très dépendant de ces marchés, important 90% des produits alimentaires consommés. Cette situation économique renforce les inégalités sociales entre une minorité qualifiée jouissant des avantages d'une économie moderne et la grande majorité non qualifiée qui cherche difficilement à s'adapter dans un pays où les prix élevés privilégient une certaine élite. Avec une classe moyenne très peu representée, le fossé entre riches et pauvres se creuse. Contrairement aux pays en voie de développement où existent des marchés accessibles aux pauvres - marchés parallèles informels, il n'existe quasiment aucune passerelle vers l'économie effective et aucune perspective d'évolution pour les pauvres. Les prix de services sont les mêmes pour toutes les classes de population.

Sur le plan politique, 19 ans après l'indépendance, le pays est toujours stable. S'exerce une vraie démocratie où s'appliquent la séparation des pouvoirs, les droits de l'homme et la liberté de la presse.
Depuis 2004, notre expérience dans le développement durable en Afrique, au Sénégal et au Malawi s'est déroulée dans des contextes politiques et sociaux troublés par la corruption et la mauvaise volonté des dirigeants. Les difficultés de la situation namibienne héritées de l'apartheid n'entameront jamais notre volonté de relever les défis du développement de son économie et l'amélioration de l'économie pour tous.
C'est dans ce sens que l'Etat namibien a mené sa réforme en rachetant les terres en possession d'une minorité à l'époque de l'apartheid et en les distribuant à la majorité qui n'avait pas accès à la propriété. Contrairement à l'expérience du Zimbabwe où l'expropriation forcée a ruiné l'économie du " grenier d'Afrique", la politique juste et raisonnée de la redistribution des terres namibienne a étouffé toutes représailles.

La Namibie a besoin d'être accompagnée dans son développement pour mettre fin aux clichés d'une Afrique, continent de la misère, de la corruption, de la guerre et des coups d'Etats ; les situations politiques et économiques s'améliorant lentement mais globalement.
Bien que peu médiatisé, la Namibie reste un pays-modèle . Le rôle d'un Etat volontaire et très impliqué dans la vie économique des namibiens est primordial . Mais les 19 ans d'expérience démocratique et de liberté restent une courte durée à l'échelle de l'histoire d'un pays qui de surcroît a connu l'apartheid. Et si l'Etat distribue les terres à la population qui n'en avait pas, il ne peut pas tout faire. De plus, le manque de qualification de la main d'oeuvre et la dépendance au grand frère l'Afrique du Sud, fournisseur quasi exclusif et possessif, dictant la conduite de l'économie du pays en imposant son monopole rend difficile la logistique de notre entreprise.

Le prochain article sera consacré à l'expérience agricole de l'exploitation de 600 ha à Tsumeb , dans le nord du pays à 425 km de la capitale Windhoek. Là un partenariat est lancé avec la communauté paysanne Tulongeni - " regroupons nos forces pour travailler ensemble".

samedi, novembre 21, 2009

toujours pas de nouvelles....

Bonjour,
on se demande si la Namibie es si belle qu'Ephrem en oublie ses amis, bien sur je plaisante, il nous manque un peu, mais on travaille aussi de notre cote, les documents de déclaration de l'association Dephi'monde, sont envoyés en Préfecture de Lille, et les articles vont bientôt reprendre, suite à une panne d'ordinateur, il était impossible de rédiger quoi que ce soit.

Promis à bientôt, et n'oublions pas,
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.......

vendredi, octobre 30, 2009

Nouvelles de Namibie


Eglise de TSUMEB


Ephrem a envoyé un Mail, il semble qu'il ait quelques difficultés à se connecter. Il est arrivé en Namibie le 22 octobre à 11 h 40 avec 5 mn d'avance sur l'heure prévue après 27 heures sans sommeil-il était parti le 20 à 8 h 00 de Lille.

Le 23 octobre, il se mettait en route à 6 h 00 du matin en direction du nord de la Namibie vers la frontière avec l'Angola. Première étape à TSUMEB à 425 km de Windhoek et à OSHIKANGO 625 km de Windhoek. Il y reste jusqu' à dimanche.

mardi, octobre 20, 2009

l'Union Africaine


L'union Africaine (U.A.) est une organisation supranationale, d'Etats Africains créée en 2009, à Durban en Afrique du Sud. Elle a remplacé l'Organisation de l'Unité Africaine (O.U.A.), son premier Président a été le Sud-Africain Thabo Mbeki., Son siège est fixé à Addis-Abeba, elle compte 53 membres, soit la totalité des états du continent Africain, à l'exception du Maroc, qui a quitté l'organisation en 1982, pour protester contre l'admission de la République Arabe Saharouie Démocratique. Trois états sont actuellement suspendus de l'Union Africaine conformément à l'article 4 qui interdit les coups d'état, soit la Mauritanie, la Guinèe et Madagascar.


Son président actuel est Muammar Kadhafi

elle regroupe 7 langues officielles : Arabe, Français, Anglais, Portuguais, Espagnol, Swahili et Baoussal.


Les principaux objectifs de l'OUA étaient d'éliminer les derniers vestiges du colonialisme et de l'apartheid, de renforcer l'unité et la solidarité des états africains, de coordonner et d'intensifier les coopérations en faveur du développement, de défendre la souveraineté et l'intégrité des pays membres, et de favoriser la coopération au sein des Nations Unies. Par l'OUA, le continent a parlé d'une seule voix et lutté pour la réalisation d'un consensus international en faveur de la lutte pour la libération et la lutte contre l'apartheid? elle a permis à tous les Etats des positions communes.


Contrairement à l'OUA qui prônait le respect de la souveraineté et la non ingérence, l'UA se donne un droit d'ingérence dans les cas de génocides et crimes de guerre par exemple. Elle joue un rôle actif dans ces domaines depuis sa création. Elle est intervenue en République Centrafricaine et au Burundi pour rétablir le processus démocratique, ou au Togo en 2005 pour eviter une crise ouverte de succession. Elle est intervenue pour la première fois en tant que force de maintien de la Paix en 2007, durant la guerre du Darfour, en déployant 6 000 militaires.


L'UA dispose dans ses objectifs la création d'une Banque centrale de Développement.


Elle a été créée à l'image de l'Union Européenne, avec dans ses buts d'oeuvrer pour la promotion de la Démocratie, des droits de l'Homme, et du développement, son programme stipule que la paix et la démocratie sont des préalables indispensables au développement durable. Elle souhaite accélérer l'intégration sur le continent afin de permettre à l'Afrique de jouer le rôle qui lui revient dans l'économie mondiale, et de lutter contre les effets de la mondialisation, pour résoudre les problèmes sociaux politiques et économiques.


En mai 2004 , la Commission de l'Union africaine émettait un Plan stratégique dans lequel pour la première fois, le continent africain désignait l'occupation étrangère de pays ou territoires considérés comme africains. Au total, huit territoires sont revendiqués:
Territoires

Pays occupants et territoire revendiqués :


Royaume Uni : Iles Chagos et Iles Sainte Héléne,

Espagne : Iles Canaries, Ceuta et Melilla,

Portugal : Les Açores, et Iles Madere,

France : La Réunion et Mayotte



L’UA suspend la Guinée après le coup d’Etat
par RFI
Article publié le 29/12/2008 Dernière mise à jour le 29/12/2008 à 16:29 TU
Jusqu'à nouvel ordre, la Guinée n'est plus admise à participer aux activités de l'Union africaine (UA). Ainsi en a décidé, lundi matin à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'organisation. Cette décision fait suite au coup d'Etat, mardi dernier, du capitaine Moussa Dadis Camara. Le CPS invoque l'article 30 des statuts de l'UA, en vertu duquel les gouvernements qui accèdent au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels seront suspendus de l'Union. L'UA attend désormais un retour à l'ordre constitutionnel dans un délai maximum de six mois. Près d'une semaine après le coup d'Etat, au lendemain du décès du président Lansana Conté, la junte militaire prend ses quartiers et se met au travail. Le président autoproclamé Moussa Dadis Camara consulte à tout va.


vendredi, octobre 16, 2009

Faim dans le monde : Journée internationale pour 1,02 milliards d’affamés


La FAO ne pouvait laisser passer l’occasion de la journée internationale de la faim dans le monde, qui se tient aujourd’hui, sans enfoncer une nouvelle fois le clou sur cette atrocité des temps modernes : « on compte 1,02 milliards d’affamés en 2009 ». C’est ce que révèle un rapport rendu public aujourd’hui par l’organisation onusienne et le Programme alimentaire mondial. Les populations touchées par la faim et ses multiples avanies sont en augmentation partout dans le monde.


Contrairement à l’idée de progrès, la faim n’est pas en récession dans le monde. Elle a même connu un nouveau rebond avec la crise financière de 2008, rebond d’autant plus injuste que ces victimes des politiques économiques sont totalement innocentes. C’est ce que révèle L’Etat de l’insécurité alimentaire dans le monde, un rapport publié aujourd’hui à Rome où siège la FAO. D’où la ferme réaction du directeur de la FAO, Jacques Diouf : « Les dirigeants mondiaux ont réagi avec détermination à la crise économique et financière. Ils sont parvenus à débloquer des milliards de dollars en une courte période de temps. Il faut lancer immédiatement des mesures énergiques du même ordre pour combattre la faim et la pauvreté ». « 1,02 milliards d’affamés », le constat est cruel. La FAO avance des chiffres qui touchent le monde entier. La grande partie des personnes affamées vit dans les pays en développement. 642 millions en Asie et dans le Pacifique, 265 millions en Afrique subsaharienne, 53 millions en Amérique latine et aux Caraïbes, 42 millions au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Mais aujourd’hui, les pays développés ne sont plus épargnés, si l’on en croit l’étude réalisée conjointement avec le Programme alimentaire mondial, les personnes souffrant de sous nutrition sont au nombre de 15 millions. La crise actuelle a des conséquences plus dramatiques La mondialisation de l’économie a provoqué des chamboulements dans l’organisation économique et sociale de nombreux pays. Le nombre de personnes sous-alimentées accusait déjà une montée lente mais régulière au cours de la dernière décennie « Des progrès appréciables avaient été accomplis dans les années 80 et au début des années 90 en matière de réduction de la faim chronique, essentiellement grâce à l’accroissement des investissements dans l’agriculture qui avait succédé à la crise alimentaire mondiale du début des années 70 » explique la FAO, qui met en accusation la baisse des aides internationales et les promesses non tenues dans le renversement de tendance. Conséquence : entre 1995-97 et 2004-06,« le nombre d’affamés s’est amplifié ». De plus, souligne Josette Sheeran, directrice exécutive du PAM : « A l’heure où le monde compte plus d’affamés que jamais auparavant, l’aide alimentaire a chuté a des niveaux historiquement bas ». Or la crise actuelle a des spécificités nouvelles. D’abord, parce qu’elle « touche simultanément de vastes régions du monde, réduisant l’envergure des mécanismes habituels d’adaptation, comme la dévaluation, les emprunts, le recours accru à l’aide publique au développement, ou les envois de fonds par les migrants ».

Ensuite parce que « la crise économique exacerbe la crise alimentaire qui a déjà pesé lourdement sur les stratégies d’adaptation des populations pauvres, frappant les plus vulnérables en les empêchant de se relever ».Enfin, parce que les pays en développement sont désormais totalement intégrés au jeu financier mondial, et subissent donc de plein fouet ses crises auxquelles ils n’ont nul moyen de faire face. Le rapport prend l’exemple des 17 économies principales d’Amérique latine, qui « ont reçu 184 milliards de dollars de flux financiers en 2007. Ces capitaux ont été quasiment divisés par deux en 2008 (89 milliards) et devraient être à nouveau réduits de moitié et chuter à 43 milliards en 2009 ». Un manque de « volonté politique »Dès lors, Jacques Diouf accuse : « Nous disposons des moyens économiques et techniques pour mettre un terme à la faim, ce qui fait défaut c’est une volonté politique plus forte pour se débarrasser de la faim à jamais ».

 Par sa voix, la FAO plaide avant tout pour des investissements lourds dans l’agriculture des pays en développement. « Les petits agriculteurs ont besoin d’un accès aux semences de qualité, aux engrais, au fourrage et aux technologies pour leur permettre de doper la productivité et la production ». Et leurs gouvernements ont besoin « des outils économiques et politiques pour accroître la productivité et la résilience de leur secteur agricole face aux crises ». Sans cela, selon les deux organisations, le cycle infernal ne sera jamais rompu : « Confrontées à la flambée des prix alimentaires, à la baisse des revenus et des emplois et ayant déjà vendu leurs actifs, réduit leur consommation d’aliments et leurs dépenses de biens essentiels, tels que soins de santé et éducation, ces familles risquent de s’enliser davantage dans la misère et le cercle vicieux de la faim et de la pauvreté ».

16 octobre 2009, Jacques Moulins

le journal du développement durable
lien vers le site de la FAO :http://www.fao.org/index_fr.htm

jeudi, octobre 15, 2009

Obama et le Kénya






A Kogelo, village de l'ouest du Kenya où naquit le défunt père de Barack Obama et où vit toujours sa grand-mère paternelle (photo), les habitants ont fait la fête dès l'annonce de l'élection du candidat métis à la présidence des Etats-Unis. /Photo prise le 5 novembre 2008/REUTERS/Thomas Mukoya





Un petit coup de projecteur sur le village de KOGELO au Kénya, dont le père de Barak Obama, est originaire, à cote de la ville de Kisumu, à l'ouest du Kénya, juste sur les bords du lac Victoria. Le symbole d'un parcours peu commun, de l'Afrique à l'Amérique pour attendre la Maison Blanche....

mercredi, octobre 14, 2009

des éoliennes en Ethiopie


Aprés les Caraïbes, la Réunion, les Iles Fidji, la Nouvelle Calédonie et l'Australie, le Groupe Vergnet (France) spécialiste de l'éolien enzone isolées compte construire une centrale de 120MW en Ethiopie, qui permettra à ce pays de faire face à la demande croissante en énergie et éventuellement d'exporter de l'électricité vers les pays voisins.


Cette centrale sera consrtruite sur les Hauts plateaux. Le 12 octobre dernier le groupe Vergnet a reçu un acompte de 30M€ de la compagnie d'éléctricité d'Ethiopie, le chantier devrait s'étaler sur 36 mois, avec l'installation de 120 machines d'un puissance d'1 MW chacune, pour un budget total de 210 M€. Il s'agira de la plus importante installation éolienne d'Afrique subsaharienne, ces éoliennes légéres et fiables, de faible encombrement et faciles à installer permettrons la production d'une énergie propre à un cout réduit.


Pour info :


Environ 10 000 ampoules de 100 watts ou 5000 systèmes informatiques seraient nécessaire pour représenter 1 mégawatt


194 MW - Techologie : Puissance totale (propulsion et besoins divers) d'un porte avion américains de la classe Nimitz


une centrale nucleaire moderne produit une puissance de sortie de l'ordre de 500–1650 MW.


samedi, octobre 10, 2009

La Grande Muraille Verte




Une Grande Muraille verte,
de 7 000 kilometres de long sur 15 de large,

Le Président de la République du Sénégal, Monsieur Abdoulaye WADE a précisé que le Sénégal avait déjà réalisé 525 kilométres de cette muraille verte, le Mali et le Tchad devraient bientôt commencer les travaux de mise en oeuvre.

Monsieur Abdoulaye WADE a déclaré " par la restauration progressive de l'écosystème sahélo saharien, la Grande muraille verte contribuera, par la sequestration des gaz à effet de serre, à la lutte mondiale contre le réchauffement de la planète " en remerciant la France et l'Union européenne pour leur soutien, le Président Sénégalais souhaite que l'ONU s'associe à ce projet avec la mobilisation de soldats " anti-désert " dans le même esprit qu'il existe des soldats au service de la paix.
Cette Grande muraille qui doit aller de Dakar à Djibouti pour contribuer à la sauvegarde de l'environnement mondial par la plantation darbres et à la construction de bassins de rétention d'eau.

Le Sénégal prend ainsi un engagement important pour l'avenir, un exemple qui démontre que l'Afrique peut prendre en main son destin et en plus aider à la restauration du climat mondial

Monsieur Abdoulaye WADE est Président de la Pépublique depuis le 19 mars 2000 et a été réélu le 25 février 2007 est avocat de profession, il est agé de 83 ans, Le Sénégal est l'un des pays les plus stables d'Afrique car il n'y a jamais eu de cout d'état.

mardi, octobre 06, 2009

l'Eau et l'Afrique, l'ENJEU




Pays qui devraient subir des pénuries d’eau ou des stress hydriques d’ici à 2025


Catastrophes liées à l’eau Au cours de ces trente dernières années,

les sécheresses et les inondations ont été à la fois plus fréquentes et plus sévères. Le continent africain a été touché par près d’un tiers des catastrophes naturelles liées à l’eau qui se sont produites dans le monde. 135 millions de personnes ont été affectées par ces catastrophes, 80% d’entre elles ont souffert de la sécheresse. En 2000, de grandes inondations ont frappé le Sud de l’Afrique: 850 000 personnes se sont retrouvées sans abri et près d’un millier de personnes ont trouvé la mort. Evolution du climat et des ressources en eau e continent africain est le plus vulnérable au changement climatique. Les eaux de ruissellement et les ressources en eau devraient baisser dans les régions septentrionales et méridionales du continent; les inondations et les sécheresses seront plus fréquentes. Par voie de conséquence, 25 pays africains devraient subir des pénuries d’eau ou des stress hydriques au cours des 20 à 30 prochaines années, comme indiqué sur la carte.

Approvisionnement en eau et assainissement

Approvisionnement en eau Avec seulement 64% de la population bénéficiant d’un accès à un service d’approvisionnement en eau potable, l’Afrique est proportionnellement la région la moins bien desservie de la planète. La situation est particulièrement mauvaise dans les zones rurales, où seulement 50% de la population est connectée, contre 86% dans les zones urbaines. Mais ces statistiques baissent encore si l’on considère la proportion de la population disposant d'eau courante dans l’habitation ou dans la cour; seule la moitié des citadins rentre sous cette catégorie. 27% de la population mondiale qui n’a pas accès à un service d’approvisionnement approprié vit sur le continent africain.

Une répartition inéquitable des ressources

Seulement 9% des ressources mondiales en eau douce se trouvent en Afrique. Elles ne sont pas équitablement réparties sur le continent africain, l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale bénéficiant de précipitations nettement plus importantes que le Maghreb, la Corne de l’Afrique et le Sud de l’Afrique.

Les grands barrages et leurs impacts

Quelques-uns des plus grands barrages du monde se trouvent en Afrique. Le continent comprend plus de 1 200 barrages, dont plus de 60% se situent en Afrique du Sud (539) et au Zimbabwe (213). Plus de 50% de ces barrages ont été construits pour faciliter l’irrigation, et seulement 6% pour produire de l’électricité. En dehors de l’Afrique de l’Ouest, seuls 20% des ménages ont l’électricité. Les grands barrages ont plusieurs effets négatifs, notamment le déplacement des populations, l’augmentation de l’érosion et des terrains submergés, la perte de terres, la perte de revenu liée aux pêches en aval, etc. Le développement des installations micro-hydrauliques est aujourd’hui considéré comme une gestion plus durable des ressources en eau.

Inondations au Niger







Alors que l'Afrique de l'Est est écrasée par la sécheresse, le Niger qui a subi une secheresse touchant 3 millions de personnes en 2005 a subi une terrible inondation, dans les deux cas les récoltes sont détruites, et l'aide d'urgence ne solutionne que partiellement et temporairement les besoins, les habitants comptaient sur les récoltes à venir pour l'alimentation et celle du bétail.

Alerte Google –
7 morts et plus de 57.000 sinistrés dans des inondations au Niger
Au moins sept personnes sont mortes et plus de 57.000 autres sont sinistrées au Niger à la suite de fortes pluies tombées depuis juillet, a-t-on appris mardi de source officielle. “Au 20 septembre, 7 personnes sont mortes et 57.117 sont sinistrées dans tout le pays”, a précisé Hamani Harouna, responsable du Système d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP, gouvernemental). Fin août, les médias publics nigériens avaient fait état d’une dizaine de morts, soit dans l’effondrement de leurs maisons soit dans des accidents provoqués par la pluie. Selon M. Harouna, le bilan de sept morts de mardi tient uniquement compte des décès directement liés aux inondations.Plus de 3.233 maisons se sont effondrées ou ont été inondées, tandis que les pluies ont détruit 985 champs et un nombre important de greniers à céréales et de rizières, précise le responsable du SAP. Fait inhabituel, le nord du pays, plus habitué à la sécheresse sahélienne, a également été touché par les inondations qui y ont provoqué d’importants dégâts matériels.
Les régions riveraines du fleuve Niger, celles de Maradi et Zinder (centre-sud) et Diffa (sud-est) sont les plus touchées, et les autorités locales craignent l’apparition de certaines maladies, notamment le choléra, en raison des eaux stagnantes. Le gouvernement et ses partenaires étrangers ont organisé les secours en envoyant des vivres, des couvertures, des moustiquaires et des médicaments dans les zones affectées.
Tout en relevant une baisse de la pluviométrie depuis quelques semaines, M. Harouna estime que “tout peut encore arriver”. Selon lui, les inondations sont favorisées par la dégradation de l’environnement, notamment la destruction du couvert végétal qui n’arrive plus à retenir les eaux de ruissellement.
En 2005, plus de 3 millions de Nigériens, à majorité des enfants, avaient été touchés par la famine en raison de la sécheresse et des criquets pèlerins qui avaient fortement réduit les récoltes de céréales. En temps ordinaire, le pays reçoit seulement 100 à 300 mm de pluie par an. (belga)
google_protectAndRun("render_ads.js::google_render_ad", google_handleError, google_render_ad);
Ads by Google

lundi, octobre 05, 2009

la famine en Afrique de l'est












Une grave sécheresse frappe plus de 23 millions de personnes dans sept pays d'Afrique de l'Est, dont le Kenya, l'Ethiopie, la Somalie et l'Ouganda.

Au Kenya, 3,8 millions d'habitants ont besoin d'une aide d'urgence

En Ethiopie, 13,7 millions de personnes risquent la famine,
3,8 millions de personnes affectées en Somalie,

dimanche, octobre 04, 2009

les grands fleuves du continent Africain




le NIL


le fleuve ZAMBEZE







PAYS TRAVERSES : la Zambie, l'Angola, la Namibie, le Zimbabwe et le Mozambique,

Les chutes Victoria sont l'une des plus spectaculaires chutes d'eau. Elles sont situées sur le fleuve Zambèze, qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie, à proximité de la ville de Livingstone, et le Zimbabwe. Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur, et une hauteur de 128 mètres. Elles donnent un spectacle particulièrement remarquable, par leur disposition particulière - elles se jettent dans une longue faille du plateau, pour s'échapper par un étroit canyon. Elles peuvent ainsi être vues de face à quelques mètres.

Bien avant leur découverte par Livingstone, les Chutes Victoria étaient connues des peuples autochtones qui leur donnèrent chacune un nom différent. Les Tolekaya les appelèrent ainsi « Shongwe » et les Ndebele les appelèrent « Amanza Thunquayo » qui veut dire « Eau montante en fumée ». Mais ce sont les Makololo qui lui donnèrent son nom le plus pérène : « Mosi-oa-Tunya » ou « Fumée grondante » en référence au bruit que fait l’eau qui s’engouffre dans le canyon.

le fleuve CONGO


le fleuve NIGER




Le cours du fleuve peut être divisé en quatre sections.

Le haut Niger reçoit les eaux des rivières Tinkisso, Niandan, Milo et Sankarani.
Le delta central du Niger est arrosé par le Bani.
Le Niger moyen bénéficie de l'apport des affluents Gorouol, Dargol, Sirba, Tapoa, Goroubi, Diamangou, Mékrou, Alibori et Sota. L'Azawagh est un affluent fossile.
Le Niger inférieur a pour affluents principaux le Sokoto, le Kaduna et la Bénoué.

PAYS TRAVERSES : Guinée Mali Niger Bénin Nigeria

Le delta intérieur du Niger est une région naturelle du Mali s'étendant sur 64 000 km2, entre Tombouctou et Léré. Elle est arrosée par le fleuve Niger et son affluent le Bani ainsi que par le canal du Sahel.
La richesse biologique de la région est importante, aussi bien au niveau de la flore que de la faune. On y recense 130 espèces de poissons et environ 350 espèces d'oiseaux, soit sédentaires, soit des migrateurs interafricain ou paléarctique comme la sarcelle d'été, le canard pilet ou encore le canard souchet.
Le delta intérieur du Niger est la principale zone de pêche du Mali, représentant 80 à 90 % de la production nationale.

samedi, octobre 03, 2009

**QUELQUES CHIFFRES.....


POPULATION
Une population croissante
L’Afrique compte 840 millions d’habitants (Afrique subsaharienne 680 millions; Afrique du Nord 160 millions).
D’ici à 2025, la population de l’Afrique subsaharienne atteindra 1,1 milliard, et ce, malgré le décès de plus de 5 500 personnes atteintes du sida par jour.


ESPERANCE DE VIE
Des vies écourtées
L’espérance de vie en Afrique est de 46 ans; au Canada, elle est de 80 ans.
Dans neuf pays d’Afrique, l’espérance de vie est de moins de 40 ans.


ENFANCE
Une situation qui s’améliore
En 1990, 25 % des enfants africains furent exclus de la première année; en 2003, le taux était de moins de 10 %.
Les inscriptions aux premières années d’école secondaire ont passé de 28 % en 1991 à 46 % en 2003.
Bien que le taux d’alphabétisme va croissant depuis quelques décennies, environ 40 % des Africains de 15 ans et plus et 50 % des femmes de 25 ans et plus sont analphabètes.


LES VILLES
Urbanisation galopante
Le continent africain connaît la croissance urbaine la plus rapide au monde. D’ici à 2030, la moitié de sa population vivra et travaillera en milieu urbain.
72 % de la population urbaine d’Afrique vit dans des bidonvilles.
Seul 7,5 % de la population des villes vit dans des demeures qui sont reliées à un réseau d’égouts.

FAMINE
Une population affamée
Près de 34 % de la population africaine souffre de carence alimentaire grave, soit presque deux fois plus que pour le reste des pays en développement.
Les femmes africaines produisent plus de 2/3 des produits agricoles et jouent un rôle actif dans le commerce et la transformation.


EAU
Une gorgée à la fois
Seulement 58 % de la population africaine a accès à de l’eau potable.
Plus de 85 % de la population de l’Afrique du Nord a accès à des sources d’eau améliorées.


V.I.H.
Un bilan saisissant
C’est en Afrique subsaharienne que l’on retrouve les 2/3 des nouveaux cas de VIH et les 3/4 des décès qui y sont liés.
Vingt-huit millions de personnes – chiffre de peu inférieur à celui de la population du Canada – sont aujourd’hui infectées par le virus.
Certains pays de l’Afrique, notamment ceux de l’est et de l’ouest, enregistrent un ralentissement de la propagation du VIH/sida depuis quelques années.


PALUDISME
Le fardeau de la maladie
On dénombre en Afrique subsaharienne 90 % des 300 à 500 millions de cas cliniques de paludisme par année dans le monde.
On estime qu’en Afrique, un enfant meurt du paludisme toutes les 30 secondes.
L’utilisation d’une moustiquaire imprégnée peut réduire de 95 % les piqûres de moustiques et entraîne une baisse de jusqu’à 60 % de la mortalité infantile.



DEMOCRATIE
Vers la stabilité
En 1973, il n’y avait que trois pays africains où l’on tenait des élections multipartites. En 2005, il y en a 40.
En 1998, 14 pays étaient en situation de conflits armés; en 2004, on n’en compte que six.
Malgré cette amélioration, il y a près de 13 millions de personnes déplacées et 3,5 millions de réfugiés en Afrique.


DETTE
Un obstacle au développement
32 des 38 pays pauvreINTERNET
Le progrès à petit pas
On compte plus d’internautes à New York que sur le continent africain tout entier.
L’accès local à Internet est maintenant disponible dans toutes les capitales du continent.s les plus endettés du monde se trouvent en Afrique.
Depuis quelques années, 0,50 $ de chaque dollar américain distribué en aide est retourné aux pays nantis en guise de remboursement de la dette.



TELEPHONE
Un bond en avant
L’Afrique subsaharienne compte 15 lignes téléphoniques principales pour chaque tranche de 1 000 personnes; au Canada, on en compte 676.
Le marché africain des télécommunications mobiles connaît l’expansion la plus rapide du monde; sept téléphones sur dix en Afrique sont des téléphones mobiles.
En 2000, le nombre de téléphones mobiles distribués surpassait le nombre de lignes fixes installées au cours du siècle dernier.

INTERNET
Le progrès à petit pas
On compte plus d’internautes à New York que sur le continent africain tout entier.
L’accès local à Internet est maintenant disponible dans toutes les capitales du continent.

vendredi, octobre 02, 2009

I L'AFRIQUE DU NORD


















L’Afrique du Nord est la région du continent africain située au nord du désert du Sahara. En berbère tamzgha.
L'Afrique du Nord est parfois appelée « Afrique blanche », du fait de la pigmentation claire propre à sa population. Ce terme s'oppose à celui d’« Afrique noire », désignant l'Afrique subsaharienne. Friedrich Hegel l'appelait également « Afrique Européenne »[1] alors qu'Elisée Reclus voyait dans le nord de l'Afrique un appendice de l'arc latin[2].



Pays et territoires actuels d'Afrique du Nord :
l'Algérie
l'Égypte
la Libye
le Maroc
la Mauritanie
le Sahara Occidental
la Tunisie.



lien vers wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_du_Nord

l'Algerie







L’Algérie
officiellement la République algérienne démocratique et populaire, est un État d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. Sa capitale, Alger, est située au nord, sur la côte méditerranéenne. Avec une superficie de 2 381 741 km², c'est le plus grand pays bordant la Méditerranée et le deuxième plus étendu d'Afrique après le Soudan. Il partage des frontières terrestres au nord-est avec la Tunisie, à l'est avec la Libye, au sud avec le Niger et le Mali, au sud-ouest avec la Mauritanie et le territoire contesté du Sahara occidental, et à l’ouest avec le Maroc.
L’Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des États arabes pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a intégré l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969. En février 1989, l'Algérie a pris part, avec les autres États maghrébins, à la création de l'organisation de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
La Constitution algérienne définit « l'islam, l’arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, méditerranéen et africain »
capitale : Alger
langues : Arabe classique[1]Le tamazight est langue nationale depuis 2002.L'algérien est la langue utilisée par la majorité de la population. L'Algérie est le pays où il y a le plus grand nombre de francophones dans les États où le français n'a pas de statut officiel. L'espagnol est répandu dans l'Oranie.

Geographie : L’Algérie est de par sa superficie, le plus grand pays du pourtour méditerranéen et le second au niveau africain, après le Soudan. Dans sa partie sud, il comprend une part notable du Sahara.
Au nord, l'Atlas tellien forme avec l’Atlas saharien, plus au sud, deux ensembles de relief parallèles se rapprochant en allant vers l’est, et entre lesquels s'intercalent de vastes plaines et hauts plateaux. Les deux Atlas tendent à se confondre dans l'est de l'Algérie. Vers l'intérieur de l'est algérien. les vastes chaines montagneuses des (Aurès)( Batna, Khenchela, Oum-El-Bouaghi, Aïn M'lila, Souk-Ahras, Guelma, Biskra, etc.) et de la Nememcha (Tebessa) occupent la totalité de l'est algérien et elles sont délimitées par la fontière tunisienne. Les Aurès occupent une surface 500 000 km2. Le point culiminant est le mont Chélia 2 328 mètres d'altitude.
La bande du Tell, large de 80 km à 190 km, s'étend sur près de 1 622 km de côte méditerranéenne. Elle est formée de chaînes de montagnes (l'Ouarsenis, le Chenoua, le Djurdjura, les Babors et les Bibans, …) longeant le littoral et souvent séparées par des vallées, riches par leur flore et leur faune, abritant des cours d'eau comme la vallée du Chelif ou la vallée de la Soummam. Le mont Lalla-Khadîdja, en Kabylie où les montagnes sont recouvertes de neige en hiver, en est le point culminant et s'élève à 2 308 mètres d'altitude. Les plaines du Tell abritent avec les vallées adjacentes la grande majorité des terres fertiles du pays.
Entre les massifs de Tell et l'Atlas saharien, un grand ensemble de plaines et de hauts plateaux semi-arides sont creusés par de nombreuses étendues d'eau salée, les chotts, asséchées en fonction des saisons. Le point le plus bas d'Algérie, atteint au Chott Melrhir, descend à –40 m. L'ensemble court depuis les frontières marocaines à l'Ouest jusque dans la vallée du Hodna dont les monts relient parfois les Atlas tellien et saharien.L’Atlas saharien, relie le Haut Atlas marocain jusqu'à la frontière tunisienne en passant, d'Ouest en Est, par les massifs du Ksour, Djebel Amour, des Ouled-Naïl, des Zibans et les monts Hodna, qui rejoint la bande du Tell, et continue dans les Aurès culminant à plus de 2 300 m. Il est limité au sud par plusieurs oasis constituant ce qui est souvent appelé La porte du désert.
La partie saharienne qui couvre plus de 80 % de la superficie de l’Algérie soit environ 2 millions de km², est constitué principalement de regs, d'ergs, d'oasis et de massif montagneux.
Au nord du Sahara algérien, les grand ergs, Occidental à l'ouest, et Oriental à l'est, séparés par des plateaux rocheux telle que la région du Mzab et bordés au sud par le plateau de Tademaït, constituent d'immenses mers de sable ponctuées d'oasis donnant parfois vie à d'importantes palmerais. Au sud-ouest, s’étendent les ergs Iguidi et Chech, immensité de dunes sableuses linéaires largement espacées les unes des autres.Plus au sud, au cœur du Sahara, le massif du Hoggar, dont le point culminant est le plus haut sommet de l'Algérie avec 3 003 mètres au mont Tahat[110], est constitué de roches volcaniques formant des pics, des « aiguilles volcaniques » et de hauts plateaux désertiques. À l'est du Hoggar, le Tassili n'Ajjer, haut plateau aride perché à plus de 1 000 mètres d'altitude, dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sables, donnant parfois au relief un aspect de paysage lunaire
lien vers wikipedia

l'Egypte











L'Égypte ,
officiellement la République arabe d'Égypte, est un pays d'Afrique du nord-est. La partie nord-est du pays constituée par la péninsule du Sinaï se situe cependant en Asie.
Sa capitale est Le Caire (al-Qâhira, القاهرة), sa langue officielle est l'arabe, sa langue parlée est l'égyptien (arabe dialectal) et sa monnaie est la livre égyptienne.
capitale : Le Caire
langue : Arabe

Geographie : L'Égypte est un pays au climat semi-désertique d'environ un million de kilomètres carrés. En effet seule la bande fertile autour du Nil, le delta et les quelques oasis épars sont propres à l'implantation humaine. Le reste du pays est recouvert par le désert.
Désert Libyque (désert occidental) à l'ouest
Désert Arabique (désert oriental) à l'est
Le Sinaï au nord-est
Dans l'antiquité, on découpait le pays en deux parties que l'on appelle aujourd'hui la Basse-Égypte et la Haute-Égypte. Le haut et le bas ne réfèrent pas à notre vision occidentale nord-sud du monde, mais au flux du Nil. Le Nil prenant sa source dans le sud et se jetant dans la mer Méditerranée au nord, la Haute-Égypte correspond à la partie sud du pays alors que la Basse-Égypte correspond à la partie nord.
De nos jours, on parle également de Moyenne-Égypte pour désigner la région de Assiout qui se trouve au milieu du pays. Si le Nil n'avait pu donner aux Égyptiens tout ce dont ils ont besoin, l’Égypte ne se serait pas formée. En effet, c'est grâce à la fertilité du Nil que l’Égypte peut tirer profit de l'agriculture.Le Nil a aussi permis le développement de la pêche, de la chasse, et de la récolte de roseaux avec lesquels on fabriquait le papyrus ce qui a ainsi permis l'essor de l'écriture. Le Nil permet aussi de relier la basse Égypte et la haute Égypte.
Les points culminants de l'Égypte sont le mont Sainte-Catherine (2 642 m)[1] le mont Sinaï (2 285 m), son fleuve principal est le Nil dont la longueur est de 6671 km. Les principales villes d'Égypte sont :
Le Caire (+ de 20 millions d'habitants)
Alexandrie (6 millions d'habitants) ;
Port-Saïd (470 000 habitants) ;
Assouan (230 000 habitants)
La Nubie est la région qui commence au sud d'Assouan et qui continue au Soudan. Une partie de la Nubie égyptienne est aujourd'hui recouverte par les eaux du lac Nasser constituées à la suite de la construction du Haut barrage d'Assouan achevé en 1970. Dans l'antiquité, la frontière nubienne de l'Égypte était sujette à des déplacements fréquents au gré des conquêtes successives qui marquèrent la région

lien vers wikipedia

le Maroc








Le Maroc,
officiellement le Royaume du Maroc est un pays situé au nord-ouest de l’Afrique et faisant partie du Maghreb. Sa capitale est Rabat. Ce pays est bordé par l’océan Atlantique à l’ouest, par l’Espagne, le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord, par l’Algérie à l’est, et de facto au sud par la Mauritanie au delà du Sahara occidental contesté.
Le Maroc a pour régime politique une monarchie constitutionnelle dont le souverain actuel est Mohammed VI. Le Maroc est membre de plusieurs organisations dont l’Union du Maghreb arabe , la Francophonie, et l’Organisation de la conférence islamique. Le Maroc est le seul pays africain qui ne fait pas partie de l'Union Africaine, mais il cherche à consolider ses relations avec l'Union européenne. En 1987, le Maroc a tenté, sans succès, d'adhérer à la CEE, et s'est vu octroyer en 2008 un « statut avancé » auprès de l'UE[5]. Le 15 mai 2009, il a rejoint le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe[6].
Selon l'historien Bernard Lugan, entre autres, l'attrait des richesses provenant du commerce du Sud (Sahara) vers le Nord (l'occident) va attirer les convoitises de diverses tribus avec pour ville carrefour Marrakech (la porte du désert) qui deviendra naturellement la capitale de diverses dynasties en particulier celles venant du Sud (Almoravides, Almohades, Saadiens); c'est la raison pour laquelle, toute l'histoire du Maroc (des Idrissides aux Alaouites) fut marquée par le commerce des richesses du Sud vers le Nord. L'histoire et l'origine du Maroc furent, sont et seront marquées par le lien avec le Sahara

capitale : Rabat
langues : arabe marocain, Arabe; berbère, Français et Espagnol

Geographie : Le Maroc se caractérise par une grande diversité de paysages. L'explication à cela est, à l'instar de ce que l'on peut observer en Algérie également, la présence de la chaîne de l'Atlas qui joue un rôle de barrière et de filtre climatique. Le Maroc compte deux massifs montagneux : l'Atlas, subdivisé en Moyen-Atlas au nord, Haut-Atlas au centre et Anti-Atlas au sud, et le Rif (Rif occiendental et Rif oriental), massif montagneux faisant partie du système des Cordillères Bétiques et situé face à la Méditerranée, avec un climat européen. Le point culminant du Maroc (et d'Afrique du Nord) est le Jbel Toubkal qui culmine à 4 167 m. Quant au Rif, il culmine à 2 450 m avec le Djebel Tidirhine.
Entre l'Océan Atlantique et l'Atlas, une constellation de plaines à la fertilité relativement élevée constitue ce que l'on désigne parfois sous le nom de "Maroc utile". Les plaines marocaines sont de deux types : les plaines littorales d'une part, et les plaines intérieures d'autre part. Les plaines littorales sont le Gharb (région de Kenitra), la Chaouïa (région de Casablanca), la Doukkala (El Jadida et Safi) et le Souss (hybride). Les plaines intérieures quant à elles profitent des barrières climatiques que constituent l'Atlas et le Rif (Rif oriental) et qui régulent quelque peu la pluviosité du fait de son climat européen. Ces plaines sont au nombre de trois : le Haouz (région de Marrakech), la Tadla (région de Beni Mellal) et le Saïss (région de Meknès et de Fès) se prolongeant via la trouée de Taza à travers la vallée de l'oued Inaouen.
Au sud et à l'est de la chaîne de l'Atlas, l'omniprésence du désert et la pauvreté de la terre ne permettent qu'une occupation humaine clairsemée. À l'est, la population s'organise plus volontiers autour d'oueds (cours d'eau partiellement et périodiquement asséchés) comme le Drâa et le Ziz tandis qu'au sud ou même dans l'extrême-orient marocain, les oasis sont véritablement de type sahariennes (Guelmim, Smara, Figuig…)

lien vers wikipedia