mardi, octobre 06, 2009

Inondations au Niger







Alors que l'Afrique de l'Est est écrasée par la sécheresse, le Niger qui a subi une secheresse touchant 3 millions de personnes en 2005 a subi une terrible inondation, dans les deux cas les récoltes sont détruites, et l'aide d'urgence ne solutionne que partiellement et temporairement les besoins, les habitants comptaient sur les récoltes à venir pour l'alimentation et celle du bétail.

Alerte Google –
7 morts et plus de 57.000 sinistrés dans des inondations au Niger
Au moins sept personnes sont mortes et plus de 57.000 autres sont sinistrées au Niger à la suite de fortes pluies tombées depuis juillet, a-t-on appris mardi de source officielle. “Au 20 septembre, 7 personnes sont mortes et 57.117 sont sinistrées dans tout le pays”, a précisé Hamani Harouna, responsable du Système d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP, gouvernemental). Fin août, les médias publics nigériens avaient fait état d’une dizaine de morts, soit dans l’effondrement de leurs maisons soit dans des accidents provoqués par la pluie. Selon M. Harouna, le bilan de sept morts de mardi tient uniquement compte des décès directement liés aux inondations.Plus de 3.233 maisons se sont effondrées ou ont été inondées, tandis que les pluies ont détruit 985 champs et un nombre important de greniers à céréales et de rizières, précise le responsable du SAP. Fait inhabituel, le nord du pays, plus habitué à la sécheresse sahélienne, a également été touché par les inondations qui y ont provoqué d’importants dégâts matériels.
Les régions riveraines du fleuve Niger, celles de Maradi et Zinder (centre-sud) et Diffa (sud-est) sont les plus touchées, et les autorités locales craignent l’apparition de certaines maladies, notamment le choléra, en raison des eaux stagnantes. Le gouvernement et ses partenaires étrangers ont organisé les secours en envoyant des vivres, des couvertures, des moustiquaires et des médicaments dans les zones affectées.
Tout en relevant une baisse de la pluviométrie depuis quelques semaines, M. Harouna estime que “tout peut encore arriver”. Selon lui, les inondations sont favorisées par la dégradation de l’environnement, notamment la destruction du couvert végétal qui n’arrive plus à retenir les eaux de ruissellement.
En 2005, plus de 3 millions de Nigériens, à majorité des enfants, avaient été touchés par la famine en raison de la sécheresse et des criquets pèlerins qui avaient fortement réduit les récoltes de céréales. En temps ordinaire, le pays reçoit seulement 100 à 300 mm de pluie par an. (belga)
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